Le désir du viking - Exclusivité en pré-lancement

Une voyageuse temporelle retenue prisonnière. Un jarl viking en mission. Le mariage sera-t-il le prix de sa liberté ?

À la recherche de ses racines, Holly, PDG américaine, visite l’Écosse. Un vieux frêne n’est pas le genre d’arbre généalogique qu’elle avait en tête. Mais quand elle touche un fuseau doré incrusté dans son écorce rêche, elle se retrouve téléportée au IXe siècle… et capturée lors d’un pillage viking.

Le guerrier Einar Birgirsson sauve la belle étrangère. Mais pour revendiquer sa place en tant que jarl, il doit débarrasser les Orcades des bandits et prendre une épouse avant deux lunes. Il la libérera si elle accepte de l’épouser.

Toujours dévasté par la mort en couches de sa précédente épouse, Einar jure de n’être un époux qu’officiellement. Mais il ne peut garder la tentatrice à l’esprit vif hors de son lit ou de son cœur bien longtemps.

Holly sait qu’elle devrait partir quand elle en a l’occasion, mais elle se sent enfin à sa place auprès du magnifique jarl viking et de sa gentille fille.

Quand une grossesse inattendue réveille les peurs d’Einar, renverra-t-il Holly à son époque ou mettra-t-il son cœur en péril pour la garder auprès de lui ?

« Le Désir du Viking » est le premier livre de la nouvelle série de romances historiques « L'Appel du Viking » de Mariah Stone. Chaque livre est indépendant et peut être lu dans n'importe quel ordre. Un happy end est garanti.

Orlando, Floride, 3 mai 2019

— Holly, ma chérie, tu es certaine que ce soit bien judicieux d’aller en Écosse deux semaines avant ta grosse fusion ? Tu travailles si dur.

Holly affirma sa prise sur la poignée de sa valise en traversant la zone des départs avec ses parents pour déposer ses bagages. Les yeux marron de sa mère étaient inquiets — comme toujours. Les lignes autour de sa bouche se creusèrent.

— Tout est fait, maman. On attend seulement que les derniers papiers arrivent. On signe dans deux semaines. Je serai rentrée.

— Une personne responsable ne partirait pas juste avant de conclure un accord important, dit sa mère. Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevée.

Holly ravala un soupir et rejoignit la queue pour l’enregistrement des bagages. Sa mère avait de bonnes intentions. C’était parfois difficile à voir derrière ses critiques. Holly se tourna vers ses parents. Ils étaient si différents d’elle : sa mère était une petite femme qui semblait gentille et avait une crinière de cheveux gris bouclés ; son père était grand, beau et large d’épaules, un vrai militaire.

Évidemment, Holly ne leur ressemblait pas.

— Maman, ça fait trois ans que je n’ai pas pris de vacances. La chercheuse en généalogie à Inverness a une liste d’attente longue comme le bras, et sa prochaine disponibilité est dans deux ans. C’est une rare occasion de découvrir mes racines.

— Mais pourquoi est-ce que tu as besoin d’en apprendre plus sur eux quand tu nous as nous ? demanda sa mère. On ne t’a pas tout donné ?

Son père l’étreignit.

— Laisse-la faire, Gemma. Tu ne sais pas comment c’est…

Holly fit un sourire reconnaissant à son père. Il n’était guère loquace, mais quand il parlait, il trouvait toujours les mots justes. Holly était plus comme lui que comme sa mère, qui avait beaucoup à dire sur de nombreux sujets.

La file d’attente avança, et Holly alla enregistrer sa valise et récupérer sa carte d’embarquement. Une fois cela fait, elle retourna voir ses parents.

— Et si on allait boire un café ? demanda sa mère.

Holly lui adressa un sourire poli.

— Il vaudrait mieux que j’y aille, maman. J’ai encore quelques e-mails à envoyer avant le vol.

Sa mère soupira.

— Je suppose.

Ils se dirigèrent tous les trois vers la sécurité.

— J’ai l’impression tenace d’avoir oublié de te dire quelque chose, déclara sa mère. Il y a quelque chose à propos de ton voyage qui me rend mal à l’aise. Comme si je te voyais pour la dernière f…

Elle s’interrompit, les larmes lui montant aux yeux. Holly serra son épaule.

— Tout ira bien, maman.

Le père de Holly étreignit sa mère.

— Elle a voyagé dans le monde entier, Gemma. C’est l’Écosse, pas la Sibérie. Et c’est une adulte, une femme accomplie.

Sa mère pencha la tête sur le côté.

— Une femme accomplie ne sort pas avec une banque du sperme.

C’est parti…